Numéros d’écrou : la parole est aux spectateurs

  • « Entrer dans une prison… pas trop envie non ?
    Mais puisque c’est du théâtre, on veut bien y aller voir, on risque rien…
    « Numéros d’écrou », raconte un atelier théâtre en prison. Des femmes et des hommes incarcérés, une metteuse en scène qui anime l’atelier théâtre, des gardiens… et le carcan permanent, immense, omniprésent de l’administration pénitentiaire.
    Pas beaucoup de latitude dans ce cadre aux procédures de sécurité interminables, aux contraintes tellement lourdes qu’elles prennent le pas sur tout individu qui pénètre en ce lieu… Ici, personne ne décide ce qu’il peut faire, ce qu’il doit faire, ce qu’il veut faire. Ni le personnel, ni les intervenants extérieurs… et surtout pas les détenus. Tout est décidé par la machine administrative. Tout fait redescendre l’adulte au stade de l’enfant quand il subit, subit, subit…
    Dès lors l’atelier théâtre, bien que méchamment comprimé par la machine, devient une soupape d’expression du mal être, d’échange, de confrontation, mais aussi de rêve, d’espoir, de complicité, presque de liberté…
    Le miracle de « Numéros d’écrou », c’est d’extraire d’une expérience vécue en maison de détention des morceaux de réalité pure, et de nous mettre en empathie avec ces adultes-objets redevenus enfants, car il est plus facile de comprendre l’enfant en l’autre.
    Ecrite avec attention à la vérité des êtres et des moments, mise en scène avec justesse sans artifice démonstratif, interprétée par des comédiens étonnants qui ont accepté de mettre leur candeur à nu, la pièce nous touche et nous questionne sur l’essentiel : à quoi ça sert d’enfermer les gens en prison ? À les punir ? À les mettre hors d’état de nuire ? À les dissuader de recommencer ou à dissuader d’autres de faire ce qu’ils ont fait ? À les corriger ? Et surtout : est-ce vraiment efficace et y a–t-il d’autres solutions ? Pas de réponse claire bien sûr à ces questions, juste la sensation qu’il y a de bonnes chances que la réponse soit individuelle… mais de cela, de l’individu, la machine administrative ne veut pas entendre parler.
    On en sort bien ému de cette virée en prison, on regrette pas d’y être allé, on se dit juste que si un jour ça nous tombe dessus ou à un de nos proches, on fera pas le malin… »
  • « Non on ne regrette pas d’y être allé. Une pièce forte en émotions et des bruits qu’on n’oublie pas comme les grilles qui se referment. Bravo à tous les acteurs. »
  • « C’est la première fois qu’il m’était « confortable » de me retrouver en prison si je puis dire. L’effet du théâtre garantissait de ne pas être pris dans l’enfer de la taule à la fin et de ressortir libre ce qui est rassurant et pourtant j’y ai retrouvé toutes les pesanteurs, les bruits, les cris, les absurdités kafkaïennes qui ont en partie fait qu’il y a quelques années j’ai renoncé à faire des expertises au pénal qui me demandait d’aller sur Fleury, Fresnes ou la Santé. L’économie du décor, la force et la justesse des dialogues ont su faire surgir pour nous les murs, les barreaux, l’exiguïté des lieux et l’espoir/désespoir qui se chahutent l’un l’autre en permanence dans cet univers autarcique et tautologique. Merci donc pour cet éclairage sur ces lieux clos et impénétrables sauf à y travailler ou y séjourner pour des raisons toujours terribles. »
  • « C’était un vrai bonheur pour nous de pouvoir découvrir cette nouvelle création qui est très très puissante et pleine d’expérience humaine au sein de l’univers carcéral. On y apprend tant et tous les acteurs sont fabuleusement incarnés et investis. J’ai beaucoup aimé l’écriture, sa forme, le découpage des jours, des mois, du temps que l’on sent passer et qui est presque le sujet. »
  • « Nous voulons encore une fois assister à cette création formidable ; le texte nous apprend tant sur ce milieu, le mouvement la direction des acteurs et l’architecture de votre spectacle est un vrai bonheur. »
  • « Bravo ! C’était un spectacle beau et fort, du vrai et du vécu à chaque instant, et un bel investissement des comédiens. Une pièce qui touche et bouleverse. »
  • « Bouleversant de justesse et de vérité humaine. »
  • « C’était criant de vérité… bravo à vous tous. De l’émotion encore… Merci.
  • « Déjà envie de revoir la pièce, car riche et dense… Différente après qu’avant, je pars avec les réflexions que vous proposez. La pièce va me faire du profit les jours qui viennent. Merci. »
  • « Très beau texte, vrai, drôle et poignant ! Bravo les comédiens ! »
  • « Très émouvant et très drôle. »
  • « Superbe pièce. Très émue, bravo à tous. L’essence même du théâtre. »
  • « Excellent spectacle. »
  • « J’ai revu hier soir Numéros d’écrou. Tou.t.e.s sont vraiment très bien. Un réel plaisir par votre jeu, et puis la trame théâtrale imaginée par Valérie Durin, c’est du nanan. Je viens de lire la biographie d’Anton Tchekhov, je n’en fus donc que plus ému. Revenant chez moi au volant de ma fidèle voiture, je me demandais si d’autres régions que la nôtre bénéficiaient d’autant de talents. »
  • Retours sur la représentation de Numéros d’écrou par les résidents de LADAPT de Monéteau, association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées :

– Très bien joué, c’est puissant. Et cette pièce fait réfléchir. Ça me renvoie à une réflexion sur la perception qu’on peut avoir des détenus et de comment on peut les assimiler aux actes plutôt qu’aux personnes et aussi à réfléchir sur les lois non respectées. La qualité de jeu est pour ce thème suffisante car elle sert la simplicité. Les acteurs ont compris qu’il ne fallait pas en faire de trop. Bravo
– C’était très bien et aussi un bon sujet. J’étais au fond et dommage car on ne voyait pas bien. Ça m’a chamboulé toute cette alternance d’émotions.
– J’ai bien aimé parce que ça reflète les vécus et les « bobos » du milieu carcéral. Le sujet m’a vraiment plu. Parfois il manquait de la fluidité dans les dialogues ou les passages d’une scène à l’autre.
– J’ai bien aimé mais j’étais super mal installé et les chaises sont pas confortables. Du coup je suis parti mais j’ai tenu longtemps car la pièce était bien et bien joué. En plus je vais jamais au théâtre et si j’avais pas aimé je serais reparti tout de suite.
– J’étais vraiment projeté dans un milieu que je connais pas. Depuis hier, j’ai pensé à toutes ces choses pas évidentes. Maintenant je porte un autre regard. Ça m’a fait cogiter ces thèmes !!! la sexualité par exemple. Je voyais que les problèmes de la violence et la bagarre alors qu’il y a beaucoup plus grave sur l’idée de la personne. On n’est plus personne. Franchement avec le minimum (14 chaises), ils ont réussi à nous déplacer à l’intérieur d’une prison. L’objectif est là ! Les comédiens sont au top !
– Les comédiens sont supers. L’actrice qui chante passe d’un registre à un autre : c’est magnifique comme elle joue bien. Elle nous embarque dans nos émotions.
– Je suis content d’être venu voir cette pièce. L’acteur qui joue Kader joue drôlement bien : est-ce que c’est son handicap ou son jeu d’acteur ? S’il est handicapé, c’est encore plus fort. Kader apporte un plus à la pièce et il est d’un charisme incroyable.
– Dur, touchant, étonnant. J’ai été qu’une fois au théâtre pour voir du Becket. Au début j’ai eu du mal à comprendre la mise en scène. J’ai cru qu’ils nous demandaient de participer. En plus c’est bien parce qu’il y avait pas de sur jeu. Celle qui joue Manue elle est super douée.
– J’ai aimé et je suis resté jusqu’à la fin alors que pourtant j’voulais pas y aller parce que j’ai été incarcéré et du coup ça me renvoie à pleins de choses vécues. En sortant, je me suis demandé mais comment ils ont fait ? Tout est vrai et tout est juste !!! Et très juste au niveau de l’interprétation alors que je suppose que c’est pas des gens qui sont allés en prison. C’est vrai, les prisonniers ont un comportement équivalent à ce que j’ai pu voir même parfois plus hard encore. Celui qui change de prénoms (Abdel, Terminator, Brad…) il en fait un peu trop même si c’est son rôle mais les autres ont été supers !
– J’ai trouvé que cette pièce était très violente. Le thème m’a touché en plein cœur et j’en ai pleuré le soir. C’est parce que j’ai du mal avec la violence et là c’était si bien joué que je l’ai pris en pleine poire. Le jeu des acteurs est vraiment bien. Celui qui joue Léo, il a un truc et surtout une belle voix.
– J’adore le théâtre alors j’ai bien aimé voir cette pièce.
– Certaines scènes sont drôles alors que pourtant c’est plutôt dur de voir comment ça se passe dans ce milieu que je ne connais pas. Il y a des scènes qui m’ont choquées : celle où ils se battent et tous sur cette femme. On a l’impression que c’est du réel ! Les acteurs sont impeccables dans leur rôle car chacun est sa place.
– On s’identifie parce que finalement on vit un peu les mêmes émotions : l’exclusion. Ou l’impression d’être enfermé dans son handicap. Félicitations à tous les acteurs.
– J’ai été choqué par la bagarre. Il faut quand même garder cette scène. En plus j’étais tout près presque dans la scène. En fait, j’ai ressenti cette pièce de l’intérieur. C’était intéressant et je suis content d’être venu. Et puis même si le sujet est grave, on rigole aussi à certains moments. Léo, il tient bien son personnage. Il est à fond.
– J’ai aussi aimé la mamie qui chante. Elle est formidable. Belle après midi pour moi qui vais peu au théâtre.
– Tout l’ensemble était très bien. Mais c’était pas drôle et le surveillant est trop sévère : on croirait un vrai ! Génial même si pour moi le théâtre d’habitude c’est pour rire et se détendre.
– C’est ma première fois au théâtre. J’ai bien aimé. C’est bien joué surtout par rapport aux personnages et à l’idée que je me faisais des détenus. En plus, une bonne mise en scène. Félicitations pour le travail parce que y a beaucoup de texte à retenir.
– J’ai travaillé comme intervenante à Joux la ville quelques mois et j’ai retrouvé exactement l’ambiance. J’ai eu l’impression d’y être. C’est super bien interprété. Chacun investit son personnage. Ça sonne juste. La mise en scène est simple et tant mieux car elle va bien avec le contenu. Ces 2 heures m’ont renvoyé dans le réel. Je le vois comme du théâtre/réalité. Très bien joué : les comédiens assurent.
– Bien dans l’ensemble mais l’audition est mauvaise au fond de la salle. Il manque parfois quelque chose dans l’enchainement des séquences (sur certains seulement). Je suis étonnée par le jeu des acteurs : on sent une beaucoup de sincérité et les émotions sont bien transmises.
– Tous les acteurs se sont bien exprimés par rapport au sujet. C’est la vraie vie carcérale ! Y a des choses que j’ai vécu alors ça m’a vraiment touché. Ça m’a fait penser à mon passé et en plus j’étais devant. C’est vraiment un métier d’être acteur pour que les autres comprennent ce qu’on vit dans la prison et là c’est réussi. Aïcha m’a fait rire dans ses réactions tendues. Le lover j’aime comme il gère et c’est surtout le petit Léo qui m’a impressionné : il joue parfaitement son rôle… il joue très très bien. Finalement cette pièce m’a fait plaisir : il faut être conscient de cette vie et ne jugeons pas. Les personnes plutôt que les actes !!!!
– J’ai trouvé cela génial. Ce sont des vrais acteurs pro. En plus il n’y a pas de temps mort et ils sont en lien avec les uns avec les autres. J’ai d’autant adoré que le lieu était pas évident : c’est pas un théâtre, la cantine. Là on avait le regard en direct.
– Il a manqué un échange après. Le sujet est traité de telle façon que plusieurs regards sont possibles. Le sujet est lourd mais avec des pointes d’humour ça passe tout seul. On rit, on est ému, en colère. Ça appelle à plein de sentiments. Le plus touchant, c’est l’acteur bègue : il est courageux et ça lui va bien de faire du théâtre.
– Chamboulée, cette pièce sonne juste. Elle est percutante et en plus elle donne à réfléchir sur les valeurs de notre société. En petit comité comme ici, y a pas de filtres : t’es tout près, si proche de leur réalité et en plus il n’y pas de décor alors c’est comme si tu étais un réel témoin. Et du coup tu te mets à réfléchir. ..

Numéros d’écrou au Conservatoire

Numéros d’écrou………la parole est aux spectateurs

« Entrer dans une prison… pas trop envie non ?
Mais puisque c’est du théâtre, on veut bien y aller voir, on risque rien…
« Numéros d’écrou », raconte un atelier théâtre en prison. Des femmes et des hommes incarcérés, une metteuse en scène qui anime l’atelier théâtre, des gardiens… et le carcan permanent, immense, omniprésent de l’administration pénitentiaire.
Pas beaucoup de latitude dans ce cadre aux procédures de sécurité interminables, aux contraintes tellement lourdes qu’elles prennent le pas sur tout individu qui pénètre en ce lieu… Ici, personne ne décide ce qu’il peut faire, ce qu’il doit faire, ce qu’il veut faire. Ni le personnel, ni les intervenants extérieurs… et surtout pas les détenus. Tout est décidé par la machine administrative. Tout fait redescendre l’adulte au stade de l’enfant quand il subit, subit, subit…
Dès lors l’atelier théâtre, bien que méchamment comprimé par la machine, devient une soupape d’expression du mal être, d’échange, de confrontation, mais aussi de rêve, d’espoir, de complicité, presque de liberté…
Le miracle de « Numéros d’écrou », c’est d’extraire d’une expérience vécue en maison de détention des morceaux de réalité pure, et de nous mettre en empathie avec ces adultes-objets redevenus enfants, car il est plus facile de comprendre l’enfant en l’autre.
Ecrite avec attention à la vérité des êtres et des moments, mise en scène avec justesse sans artifice démonstratif, interprétée par des comédiens étonnants qui ont accepté de mettre leur candeur à nu, la pièce nous touche et nous questionne sur l’essentiel : à quoi ça sert d’enfermer les gens en prison ? À les punir ? À les mettre hors d’état de nuire ? À les dissuader de recommencer ou à dissuader d’autres de faire ce qu’ils ont fait ? À les corriger ? Et surtout : est-ce vraiment efficace et y a–t-il d’autres solutions ? Pas de réponse claire bien sûr à ces questions, juste la sensation qu’il y a de bonnes chances que la réponse soit individuelle… mais de cela, de l’individu, la machine administrative ne veut pas entendre parler.
On en sort bien ému de cette virée en prison, on regrette pas d’y être allé, on se dit juste que si un jour ça nous tombe dessus ou à un de nos proches, on fera pas le malin… »

« Non on ne regrette pas d’y être allé. Une pièce forte en émotions et des bruits qu’on n’oublie pas comme les grilles qui se referment. Bravo à tous les acteurs. »

« Nous voulons encore une fois assister à cette création formidable ; le texte nous apprend tant sur ce milieu, le mouvement la direction des acteurs et l’architecture de votre spectacle est un vrai bonheur. »

« Bravo ! C’était un spectacle beau et fort, du vrai et du vécu à chaque instant, et un bel investissement des comédiens. Une pièce qui touche et bouleverse. »

« Bouleversant de justesse et de vérité humaine. »

« C’était criant de vérité… bravo à vous tous. De l’émotion encore… Merci.

« Déjà envie de revoir la pièce, car riche et dense… Différente après qu’avant, je pars avec les réflexions que vous proposez. La pièce va me faire du profit les jours qui viennent. Merci. »

« Très beau texte, vrai, drôle et poignant ! Bravo les comédiens ! »

« Très émouvant et très drôle. »

« Superbe pièce. Très émue, bravo à tous. L’essence même du théâtre. »

« Excellent spectacle. »

Restitutions publiques des ateliers de pratique théâtrale

« Pétaouchnock » et « Au moins c’était la guerre » le 16 janvier 2018 à 19h à l’Auditorium du Conservatoire d’Auxerre et le 17 janvier 2018 à 19h au Skenet°Eau, espace culturel de Monéteau

Mise en scène Valérie Durin

Durée  1h30

Entrée libre

Avec les 25 participants des ateliers de pratique théâtrale d’Auxerre

Le Cadeau Tragicomédie

Evénement : Vendredi 15 décembre 2017 à L’Escale de Migennes
Le Cadeau, tragicomédie en un acte et trois nuits, une création du groupe théâtre du centre de détention de Joux la Ville
« C’était un cadeau. Un voyage. Un voyage à Cuba. On a commencé par rater l’avion, monsieur André est venu nous chercher avec son autobus et puis tout est parti de travers.
Tu parles d’un cadeau. »

Les personnes détenues présenteront leur travail en permission exceptionnelle.

Construction et mise en scène Valérie Durin
Avec pour le théâtre :
Rodea, Hamid, Daniel, Lenka, Patrice, Eric, Sonia, Pascal, Pinpin et Olivier.

Rencontre avec Mireille Herbstmeyer

Dans le cadre des ateliers de pratique théâtrale, rencontre avec Mireille Herbstmeyer, comédienne.

Jeudi 14 décembre 2017 à 18h30 au Conservatoire d’Auxerre.

Un événement dirigé par Valérie Durin

 Sa bio par Jean-Luc Lagarce
« Au cours des années, confondant son parcours avec le Théâtre de la Roulotte et les textes et mises en scène de Jean-Luc Lagarce, elle a joué, modifié ou inspiré des histoires, des personnages, comme le roman de plusieurs vies, opposant des figures différentes et les renvoyant en miroir à la fois, allant de la drôlerie la plus imbécile à la gravité la plus douce. »

 

Article « Valérie Durin lève l’écrou »

Prochaine représentation de Numéros d’écrou  :

dimanche 26 novembre 16h au Pôle Rive Droite à Auxerre

Ateliers de pratique théâtrale au Conservatoire d’Auxerre

Les ateliers de pratique théâtrale proposent un apprentissage artistique et culturel pour un cycle de trois ans : initiation, perfectionnement, approfondissement.

Un lieu de transmission, d’échanges, d’explorations, d’exigence, de bonne humeur, d’épanouissement personnel et d’engagement collectif.

Ils s’adressent à tous à partir de 15 ans avec ou sans expérience théâtrale.

Une première séance d’essai est possible avant l’engagement pour l’année.

Des restitutions publiques viendront clore les projets théâtraux à l’Auditorium du Conservatoire d’Auxerre ainsi que les 17 janvier, 26 et 28 juin 2018 sur la scène du Skenet°Eau de Monéteau.

  • Groupe du jeudi : de 18h30 à 21h30

  • Groupe du vendredi : de 18h30 à 21h30

  • Lieu : Conservatoire d’Auxerre – 12, avenue gambetta – 89000 Auxerre

  • Tarif annuel : 300 €

  • Période : octobre 2017 à Juin 2018 (voir calendrier)

Les ateliers sont dirigés par Valérie Durin, comédienne, auteur et metteur en scène, titulaire du diplôme d’état d’enseignement du théâtre, Chargée de cours à la sorbonne nouvelle (PARIS III).

Racine2 en Avignon

Il y a un petit bijou au Nouveau Ring, à 15h35, qui justifie un déplacement vectoriel. et mérite un coup de pouce. Racine 2, comme racine et son double, mélange la tragédie, le théâtre de poche et l’enquête policière dans un huis-clos scotchant, drôle et émouvant. Valérie Durin, l’auteur(e) s’est interrogée sur ces dix années pendant lesquelles Racine a(urait) arrêté d’écrire pour devenir ce distant et cynique hagiographe du roi. Partant du principe scientifique (les algorithmes ont parlé) qu’en fait Racine a continué à écrire sous des noms d’emprunt ou en confiant la paternité des textes à des auteurs sans étoffe, Valérie Durin mitonne un tête à tête entre une sociétaire d’un Français proche de la fermeture et un Racine distant, âpre au gain et peu glamour. L’auteur n’est jamais ce qu’il écrit. Le texte, parfois en alexandrins, relève de la dentelle de Calais et le jeu est à l’encan. Voilà, c’était ma petite histoire du Off qui rencontre la grande histoire du théâtre. Bref, une pépite. —Philippe Thuru

Numéros d’écrou

De Valérie Durin / Les Prétendants compagnie

Création 2017 avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication et du Conseil Départemental de l’Yonne

Vendredi 23 juin 20h30 et dimanche 25 juin à 16h

Au Skenet°Eau, nouvel espace culturel de Monéteau / Durée 1h45 / à partir de 14 ans

Dimanche 24 septembre 18h30 au Théâtre d’Auxerre dans le cadre des Scènes d’Automne

Samedi 30 septembre 21h au Moulin de Hausse-Côte en Puisaye

Dimanche 26 novembre 16h au Pôle Rive Droite d’Auxerre

Dire la vie quotidienne carcérale pour balayer la méconnaissance. Revivre l’incroyable liberté de ton et aussi l’auto-censure, l’ironie, l’impuissance et le désarroi. Témoigner de l’exaltation des femmes privées d’hommes, de l’excitation des hommes privés de femmes, ivres de l’absurdité de leurs situations. Cette pièce, inspirée de faits réels, a été écrite pour Les Prétendants, quinze comédiens amateurs. Raconter ce théâtre en prison par le théâtre et rêver de réparation.

« Inspirée de faits réels, cette pièce témoigne de l’absurdité comique et désespérante de l’enfermement(…) Sont-ils ? Jouent-ils ? Sont-ils encore des hommes, des femmes ou juste devenus ce qu’ils ont fait ? Tout est si bien dit, si bien interprété, si fort, le public n’aura pas vu le temps passer, comme emprisonné dans ses pensées. »

L’Yonne Républicaine du 30 juin 2017

Mise en scène Valérie Durin – Lumières et sons Pablo Roy

Avec Vincent Dano, Clotilde Vuillemin, Nadia Latreche, Marie-Bé Vullien, Olivier Bourgeois, Agnès Erzetic, Didier Debreuve, Sandrine Boirel, Guillaume Marcel, Claudine Créac’h, Alexandre Riccitelli, Stéphane Millot, Pascal Albert, Brigitte Sapin, Frédéric Doly.

Bambina en résidence de création

Du 16 au 25 mars 2017, résidence de création Bambina de Karine Bergami avec Alexandre Riccitelli et Valérie Durin au Théâtre des Franciscains de Béziers. Sortie de résidence publique le 24 mars à 20h au Théâtre des Franciscains.